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De l’ambition pour l’école !

5+5=10

Arnaud Pinxteren, Barbara Trachte, Alain Maron, Catherine Morenville et Magali Plovie. Nous sommes cinq candidat.e.s à l’élection au Parlement bruxellois ce 25 mai et nous vous présentons, sur 5 semaines, 10 propositions concrètes pour un Bruxelles plus vert et plus juste.

Proposition 2 : de nouvelles écoles pour une nouvelle jeunesse

Tout le monde le sait désormais : Bruxelles connaît une explosion démographique importante depuis quelques années. La population augmente trois fois plus vite qu’en Flandre ou en Wallonie, et devrait dépasser le 1,2 million d’habitants d’ici à 2020.

Par ailleurs, alors que les deux autres Régions connaissent surtout une augmentation de la population la plus âgée, c’est l’inverse chez nous : il y a de plus en plus d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes à Bruxelles.

Et c’est une bonne chose ! Pour nous, la jeunesse est une richesse, car elle est porteuse d’idées, d’énergie, d’espoir. Nous avons donc une responsabilité : faire en sorte que cette génération ne soit pas une génération sacrifiée, sans perspectives d’avenir, notamment en matière d’emploi.

C’est pourquoi il est prioritaire d’investir dans l’enseignement. Les écoles bruxelloises sont proches de la saturation : plus de 95 % de taux d’occupation. Ces cinq dernières années, le ministre Ecolo des Bâtiments scolaires, Jean-Marc Nollet, a débloqué des budgets afin de créer plus de 20 000 places supplémentaires dans les écoles bruxelloises ! Il faut poursuivre ces efforts, et mettre en place un monitoring permanent des places disponibles, afin de pouvoir évaluer finement la situation et répondre au plus vite aux futurs besoins.

© B. de Radiguès

© B. de Radiguès

Mais une école, ce ne sont pas que des briques ! Il faut aussi soutenir les femmes et les hommes qui choisissent le métier d’enseignant-e : cela passe notamment par un renforcement de la formation, tant initiale qu’en cours de carrière ; par la mise en place de systèmes d’accompagnement des jeunes profs ; en les outillant pour comprendre et gérer la diversité de leurs élèves ; etc.

Et surtout, nous pensons que ces nouvelles écoles sont une formidable opportunité !

Opportunité pour mettre en place des projets pédagogiques innovants, accessibles à tous, enthousiasmants pour les équipes pédagogiques, les parents, les élèves. Des projets qui misent sur les pédagogies qui rendent les enfants acteurs de leurs propres apprentissages, des projets qui luttent concrètement contre l’échec scolaire et la relégation en visant à développer toutes les formes d’intelligence et à faire évoluer tous les enfants ensemble, jusqu’à 14 ans au moins, des projets qui dès les maternelles renforcent en même temps la maîtrise de la langue de l’enseignement et utilisent la diversité des élèves comme richesse pédagogique au profit de tous.

Saisissons cette chance pour offrir à chaque jeune bruxellois les meilleures chances de trouver leur place dans la société !

Un concept innovant pour améliorer l’accès à la propriété des Bruxellois

5+5=10

Arnaud Pinxteren, Barbara Trachte, Alain Maron, Catherine Morenville et Magali Plovie. Nous sommes cinq candidat.e.s à l’élection au Parlement bruxellois ce 25 mai et nous vous présentons, sur 5 semaines, 10 propositions concrètes pour un Bruxelles plus vert et plus juste.


Proposition 1 : Le Community land trust (CLT),
une alliance entre pouvoirs publics, associations et citoyens pour rendre possible l’accès à la propriété, y compris pour des publics précaires

Nous voulons que davantage de Bruxellois puissent devenir propriétaires d’un logement. Le fait d’être propriétaire de son logement n’est pas nécessairement une fin en soi, néanmoins, beaucoup de personnes souhaitent le devenir et les avantages existent indéniablement : la propriété est une forme d’épargne-pension, il y a moins de risque de perdre son logement, on ne dépend pas de quelqu’un d’autre pour améliorer son espace de vie, etc.

Aujourd’hui, l’accès à la propriété est compliqué ou impossible pour nombre de personnes, malgré les dispositifs d’aides existants (Fonds du logement, SDRB/CityDev, etc .). Il faut améliorer la situation. Nous souhaitons aussi renforcer, dans le temps, la dimension sociale de la politique régionale de promotion du logement acquisitif. La propriété ne peut être un luxe pour riches.

structure-clt-bruxelles

 

Le Community Land Trust, ou Alliance foncière régionale, permet de rencontrer ces deux objectifs. C’est pourquoi nous voulons absolument continuer à développer cet outil innovant dont les bases ont été posées durant cette législature, à l’initiative de l’associatif et avec le soutien d’Ecolo. Dès 2009, le secrétaire d’Etat au Logement, Christos Doulkeridis, a lancé une étude de faisabilité. Dans la foulée, la Région bruxelloise a mené à une première expérience à Anderlecht (rue Verheyden – 7 logements et espaces collectifs), et une seconde est prévue à Molenbeek (32 appartements rue Vandenpeereboom). Une définition du concept, rebaptisé Alliance foncière régionale, a été introduite dans le Code du Logement et une structure régionale agréée et financée par la Région. La voie est ouverte, concrètement !

Le CLT : pas de magie, des résultats

 

Le monde associatif, les habitants, et les pouvoirs publics se retrouvent dans cette structure qui ouvre l’accès à la propriété à des personnes ayant des revenus insuffisants pour acquérir de manière « classique ». Le Community Land Trust, grâce aux subventions publiques, acquiert des terrains et les gère. Le principe : séparer la propriété du sol de la propriété du bâtiment : seul le bâti est acheté par le bénéficiaire, permettant de faire baisser de façon significative le prix du bien. Un second financement vise à ce que le remboursement du crédit hypothécaire (contracté auprès du Fonds du logement) ne dépasse pas 30 % des revenus.

Pour le moment, à qui s’adresse-t-on dans les expériences en cours ? Le soutien régional au CLT est conditionné au fait que les revenus des futurs propriétaires soient, au maximum, équivalents aux plafonds de revenus du Fonds du logement dans sa politique des prêts hypothécaires. Mais la structure CLT tente également de faire accéder au système des personnes dont les revenus sont proches du revenu d’intégration (CPAS).

D’autres caractéristiques viennent bétonner la visée sociale de l’initiative : en cas de revente, le propriétaire du logement reçoit la valeur de son achat initial et une partie de la plus-value (25 % minimum), le capital constitué devant permettre d’envisager l’achat d’un autre bien. De son côté, le CLT reste propriétaire du foncier, touche une part de la plus-value, et réinvestit le tout pour aider d’autres familles à devenir propriétaires. Les moyens régionaux investis sont ainsi récupérés, le bien est protégé d’un alignement aux prix du marché.

Autre particularité, la gouvernance : deux tiers des organes de décision sont composés d’habitants et du monde associatif ou d’acteurs locaux, un tiers est composé des pouvoirs publics subventionnant le CLT.

 

(Source illustration : http://communitylandtrust.wordpress.com)

Demandez le programme !

Le voilà, tout beau tout frais. Prêt à être partagé. Fruit d’un vrai travail collectif, il a été largement débattu et amendé avant de vous être livré, de la co-construction comme on sait en faire à Ecolo. Notre programme fourmille de propositions concrètes, innovantes, féministes et progressistes. Que demander de plus ?

 

 

 

Vidéo

Nous avons besoin d’une ambition climatique claire, juste et rapide

On ne rigole pas avec le climat !
Le constat implacable du GIEC impose une réaction d’envergure. Nous devons fixer rapidement, au plus tard à 2015 (Paris), des objectifs ambitieux pour parvenir à l’objectif de 2050 : limiter la hausse de température moyenne de 2°C, soit réduire de moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Nous avons les outils pour y parvenir. La transition énergétique est en un. La solidarité internationale un autre.

On ne joue pas avec le climat #Ecolo from Ecolo.be on Vimeo.

Vidéo

« Dans les gares, il est temps de remettre les pendules à l’heure ! »

Ce 1er avril, Ecolo a investi une vingtaine de gares, à Bruxelles et en Wallonie, pour une action symbolique « poisson d’avril ».

2013 a été l’année de tous les records en matière de retard sur le réseau. Pas moins de 20.000 trains ont également été supprimés.

Par une action surprise, Ecolo a rappelé qu’il est nécessaire d’investir dans le rail, pour plus de confort, des gares ouvertes propres et sûres, des trains en plus pour les usagers.

Bruxelles Midi Quatre from Ecolo.be on Vimeo.

Le non-marchand : un choix de société !

Les syndicats du non-marchand, en front commun, ont mobilisé ce 27 mars 2.500 personnes dans les rues de Bruxelles. Objectif ? Replacer le non-marchand au centre du débat.

 Leurs revendications :

– la création d’emplois dans le non-marchand ;

– des services de qualité, avec des professionnels motivés ;

– des conditions de travail et salariales attractives ;

– une réforme de l’Etat qui ne se fasse pas sur le dos du non-marchand ;

– répondre aux besoins et défis de demain.

Ecolo était présent à cette manifestation pour soutenir le non-marchand. Face à la commercialisation galopante et à la privatisation du social et de la santé, le secteur est en péril. Il a besoin d’être soutenu et développé. Le non-marchand crée des emplois non délocalisables tout en contribuant directement au bien-être de la population.

Ecolo rappelle que le non-marchand constitue une plus-value et non une charge ! Il est au cœur de la transition écologique de l’économie.

 Nos propositions 

 

– orienter les aides à l’emploi pour mieux soutenir le secteur du non marchand et revoir le fonctionnement des ACS pour en faire un outil de financement sectoriel ;

– associer les interlocuteurs sociaux  à la gestion des nouvelles compétences liées à la sixième réforme;

– proposer un nouvel accord du non-marchand permettant la pérennisation de tout le secteur et assurer une harmonisation des statuts sur Bruxelles ;

– développer davantage les mesures de formation à destination du secteur afin de poursuivre ses efforts de professionnalisation (augmentation du nombre d’heures éligibles dans le cadre du congé éducation payé, accessibilité aux centres de compétences, …) ;

– contribuer de manière générale au bien-être des travailleurs par des actions spécifiques et variées telles que l’extension des missions de l’Association Bruxelloise pour le Bien-être au Travail (ABBET) aux travailleurs sociaux relevant des autres entités bruxelloises ;

– mettre en place la charte associative et rendre contraignants ses principes ;

– financer les institutions sur une base pluriannuelle.

 

Magali Plovie, candidate 1e suppléante

Catherine Morenville, candidate 14e effective

Vidéo

Ne pas confondre la journée des femmes et les femmes à journée

Petite contribution à la journée des femmes… Il s’agit d’une capsule « greennomination », le principe est simple : expliquer en une minute pourquoi on se présente ou un point du programme Ecolo. Pour visionner les capsules #greennomination d’autres candidats Ecolo, c’est ici sur Youtube 

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2700 Européens expulsés de Belgique, Saint-Gilles concernée…

Les ressortissants européens expulsés de Belgique sont de plus en plus nombreux, 2712 en 2013. Leur crime ? Constituer une « charge déraisonnable pour  le système d’aide sociale belge ».

Il peut s’agir de ressortissants qui ont perdu leur contrat de travail, n’ont plus d’activité comme indépendant, ne sont plus étudiants ou ont perdu leur droit au chômage ou encore sont allocataires du CPAS.

Les Roumains sont en tête du top 10 des Européens expulsés, suivis par les Bulgares. Mais si les citoyens des nouveaux états membres sont particulièrement visés, les Français, les Italiens et les Espagnols n’échappent pas au soupçon d’être des poids insupportables pour notre économie : 176 Français ont reçu un ordre de quitter le territoire en 2013 et 383 Espagnols. Pourquoi un tel emballement dans les chiffres ? Depuis 2011, l’Onem via la Banque Carrefour transmet les données relatives aux chômeurs à l’Office des Etrangers. Le SPP Intégration sociale fait de même pour les bénéficiaires du CPAS.

Photo echevinat etat civil

Les allocataires du CPAS et les « article 60 » concernés

Ainsi, au fil des modifications successives de la loi organique des CPAS ces derniers mois, on a délesté le ballon « aide sociale » de quelques catégories d’étrangers pour lesquelles la collectivité a décidé de ne plus consentir d’efforts. Des modifications qui entraînent une insécurité juridique, sont chronophages pour les travailleurs sociaux et créent un sentiment d’angoisse chez les usagers concernés. En cause la transmission des flux de données entre le SPP Intégration sociale et l’Office des étrangers concernant les étrangers européens bénéficiant d’allocations ou d’un contrat article 60 et disposant d’un droit de séjour de plus de trois mois. L’échange des données conduit ceux-ci à se voir décerner des ordres de quitter le territoire sans même que le CPAS en soit informé. Il s’agit aussi de ce qu’on appelle les « annexe 35 », les « annexe 15 », l’article 57 de la loi organique des CPAS. Derrière ces termes barbares se cachent des familles, des personnes dont le destin se voit basculer du jour au lendemain parce que des réglementations coulées à la va vite dans des lois-programmes à la faveur de l’été, ont décidé qu’ils représentaient une charge déraisonnable pour l’Etat. Des modifications qui proviennent toutes de notre secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Maggie De Block (Open-VLD), et qui commencent à produire leurs effets.

A Saint-Gilles aussi…

Interrogée par Zoé Genot, députée Ecolo, la secrétaire d’Etat assure dans sa réponse que l’Office des Etrangers ne procède pas à un retrait systématique d’une autorisation de séjour lorsque la personne se retrouve sans emploi. Ce sont les communes qui procèdent à ce signalement. Je cite Maggie De Block : « Il peut bien entendu arriver que l’Office des Étrangers consulte occasionnellement des dossiers, à la demande d’une commune qui constate un changement dans la situation administrative du ressortissant européen et demande des instructions à l’Office des Étrangers à la suite de ce changement. »

Or, il se fait que la presse, y compris française, s’est largement faite l’écho ces dernières semaines de plusieurs cas de citoyens européens ayant reçu un ordre de quitter le territoire dont certains résidant à Saint-Gilles et y scolarisant leur enfant. Charles Picqué, bourgmestre de Saint-Gilles, a lui-même été interpellé directement par une lettre rendue publique et qui a circulé sur les réseaux sociaux. Au vu des cas cités et des témoignages que nous avons recueillis, il est permis de s’interroger sur le zèle particulier de la commune en la matière.

Ainsi, lors du conseil communal de février, j’ai interrogé Charles Picqué, en charge de la Population, pour connaître les chiffres saint-gillois. Il a évidemment démenti toute  transmission d’infos de son service population vers l’Office des étrangers, « tout transite par la Banque Carrefour, les fonctionnaires ne faisant qu’appliquer ce que l’Office des étrangers leur demande »… Le zèle de notre commune en la matière ne serait que rumeurs et contre-vérités alimentées par les Ecolo. Monsieur Picqué n’a manifestement vu aucun des JT ou reportages français consacrés aux étrangers européens habitant à Saint-Gilles et sous le coup d’un ordre de quitter le territoire. On aura cependant appris que 12 ressortissants européens ont fait l’objet d’un ordre de quitter le territoire à Saint-Gilles en 2012 et 21 en
2013. Potentiellement, pas mal de personnes concernées aussi au CPAS, outre les Européens bénéficiaires d’allocations sociales, les personnes sous contrat art. 60 sont également visées par les mesures de Maggy De Block. Elles sont 42 à posséder une carte E ou F sous contrat art. 60 au CPAS de Saint-Gilles.

A lire ou voir :

Reportage au JT d’Arte : http://www.arte.tv/fr/belgique-dehors-les-francais/7795002.html

Interpellations de Zoé Genot à la Chambre :

http://www.zoegenot.be/5571-Europeens-expulses-Maggie-De.html

http://www.zoegenot.be/Chomeurs-europeens-en-Belgique.html

Interpellation d’Anne Herscovici au Parlement bruxellois :

http://www.weblex.irisnet.be/data/arccc/biq/2013-14/00012/images.pdf

 

A quand une alimentation durable dans nos cantines scolaires ?

Les repas scolaires pour les écoles communales de Saint-Gilles représentent un énorme marché : plus de 72 .000 repas chauds par an et quelque 34.000 soupes… soit un coût de plus de 192.000 € htva, montant en augmentation constante. Or, l’attribution de ce marché européen annuel est confiée depuis de nombreuses années à une asbl baptisée « Les amis des écoles officielles de Saint-Gilles ». Cette asbl est également chargée de l’achat des cadeaux de Saint-Nicolas et du marché des photographes pour les écoles communales et dont les bénéfices servent entre autres à une caisse de solidarité. But social de l’asbl : « la défense des écoles officielles de Saint-Gilles notamment mais non exclusivement par une participation active et/ou financière à l’organisation de manifestations culturelles, sportives ou autres et la mise à disposition de ressources diverses et main d’oeuvre destinées à faciliter l’organisation, l’encadrement, la logistique et la tenue de tels événements. » Un but social très éloigné de l’attribution du marché des cantines scolaires, qui échappe ainsi au contrôle du conseil communal…

Changer le cahier des charges !

Interpellé par le groupe Ecolo lors du Conseil communal du 14 janvier sur l’ incongruité et l’opacité d’un tel montage, l’échevin en charge de l’Instruction publique, Alain Hutchinson, nous a assurés que, dès cette année, le marché de fournitures ne serait plus confié à cette asbl, mais rapatrié au sein de l’administration communale. Il devrait désormais faire l’objet d’un contrôle du conseil communal. Nous vérifierons bien évidemment l’effectivité de la décision lors du prochain appel d’offres cette année. Reste le cahier des charges des cantines…

AfficheUn cahier des charges qui, jusqu’à aujourd’hui, ne comporte aucune clause sociale ou environnementale. La pondération des critères se répartissant à 50% sur le prix, 25% sur la variété des menus et les 25% restants sur la qualité des produits, la valeur nutritionnelle et diététique. Nulle mention d’alimentation bio, locale, éthique, tout jute une allusion à des fruits ou légumes de saison, contrairement à ce qu’affirme l’échevin de l’Instruction publique dans un courrier adressé aux parents (cf. le cahier des charges consultable en bas de cet article). Point de politique de réduction des déchets. Pourtant les exemples de cahier des charges permettant d’évoluer progressivement vers des cantines durables, sans pour autant augmenter le coût des repas scolaires, sont nombreux et sont mis à la disposition des collectivités par les autorités publiques et diverses associations.

Sodexo, le nouveau fournisseur, depuis cette année, des cantines scolaires saint-gilloises, a certes, amélioré quelque peu le menu, ajoutant repas végétarien, légumes « découverte », fruits bio, mais on est encore loin de parler de cantine durable (les menus de nos écoles sont consultables sur le site de Sodexo). Pourquoi la commune n’inclut-elle pas de clauses sociales et environnementales dans le cahier des charges des cantines scolaires alors qu’elle y est attentive pour ses crèches et la maison de repos du CPAS ? Ici, pas de réelle réponse… L’échevin se dit « ouvert » mais craint une augmentation du prix. Les exemples d’autres cantines communales passées aux critères durables dans leur cahier des charges prouvent pourtant que, non seulement les prix n’augmentent pas, mais peuvent même diminuer !

L’école, premier lieu d’éducation à une alimentation saine

Pour Ecolo, favoriser une alimentation saine, équilibrée et durable dans les écoles est une question essentielle, qui figurait d’ailleurs parmi les priorités de notre programme pour les Communales 2012. Vu les impacts que peut avoir notre alimentation et le caractère éducatif du cadre scolaire, nous pensons en effet que l’école est un lieu privilégié pour mettre en place un discours et des pratiques cohérentes d’alimentation durable.

A cet égard, les pouvoirs locaux se doivent d’être exemplaires tout en conservant une accessibilité financière pour toute la population. Dans cette perspective, le cahier des charges des cantines scolaires est une question loin d’être anecdotique. Elle doit faire l’objet d’une concertation avec les principaux acteurs concernés : écoles, fournisseurs mais également les associations de parents. Nous serons donc particulièrement vigilants quant au contenu du prochain appel d’offres, ainsi qu’à la concertation préalable dont il fera l’objet (ou non) avec les acteurs.

Cahier des charges Repas scolaires 2012-2013

N.B. : Pour les personnes intéressées par la question, voici deux exemples de cahier des charges pour des cantines « durables » :

http://www.sante.cfwb.be/index.php?id=1020

http://www.bruxellesenvironnement.be/Templates/Professionnels/informer.aspx?id=32947